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20 idées reçues sur le périnée et la rééducation périnéale

08 Novembre 2022 | par Périnée Shop | Le périnée, Rééducation périnéale

20 idées reçues sur le périnée et la rééducation périnéale

Plancher pelvien affaibli, fuites urinaires et troubles sexuels, prolapsus, sport, grossesse et accouchement, électrostimulation, boules de geisha... : de nombreux préjugés sur le périnée et la rééducation périnéale circulent. Périnée Shop vous en présente quelques-uns !

1. Le périnée, on ne le voit pas. Il ne sert à rien !

Souvent méconnu car invisible, le périnée a pourtant une place essentielle dans le corps humain. C’est le fondement de notre anatomie. Il aide à soutenir les organes (vessie, rectum, intestin et utérus pour les femmes), participe aux fonctions urinaire et fécale, joue un rôle important dans notre sexualité et, en relation avec la sangle abdominale, il nous permet de maintenir une bonne posture… C’est pourquoi il est primordial d’en prendre soin, sans attendre les premiers désagréments. Pour en savoir plus, consultez notre page « Qu’est-ce que le périnée ? »

2. Je suis un homme, je n’ai pas de périnée.

Messieurs, vous avez vous aussi, un périnée !

Vos muscles pelviens se situent dans le petit bassin et forment une sorte de hamac qui part du pubis jusqu’au coccyx et qui est traversé par l’anus et l’urètre. Comme pour les femmes, il soutient les organes (vessie, rectum, intestin), assure la continence (urine, selles, gaz) et la stabilité du corps. Un périnée bien tonique participe à la sexualité en favorisant une bonne érection et une éjaculation puissante. Moins fragile que celui des femmes, le périnée masculin peut toutefois être sujet aux problèmes de fuites urinaires et d’incontinence, souvent lorsque les premiers problèmes de prostate apparaissent.

3. Les fuites urinaires ne touchent que les femmes.

S’il est vrai que grossesses, accouchements et ménopause sont des évènements de la vie des femmes qui marquent souvent le début des premières petites fuites urinaires liées à l’affaiblissement des muscles périnéaux, il n’en reste pas moins que les hommes peuvent eux aussi connaître troubles urinaires et sexuels. Les statistiques montrent que 5 % des hommes, tous âges confondus, sont confrontés aux problèmes d’incontinence, atteignant 16 % pour les hommes de plus de 75 ans. Ils apparaissent, en général, vers 50 ans et sont essentiellement liés aux troubles de la prostate.

4. Les fuites urinaires et l’incontinence ne touchent que les personnes âgées / Les fuites urinaires, c’est normal quand on vieillit.

Les problèmes d’incontinence touchent plus de 25 % de la population, soit plus d’1 personne sur 4.

Les troubles urinaires et sexuels peuvent apparaître à n’importe quel âge. Certes plus souvent liées au vieillissement, à la ménopause pour les femmes et aux problèmes de prostate pour les hommes, les perturbations peuvent toutefois arriver auparavant en cas de grossesses, de surpoids, de pratiques sportives intensives (50 % des jeunes athlètes). Et non ! Les fuites urinaires ne sont pas normales, bien que courantes.

Parlez-en à votre médecin, votre sage-femme ou votre kinésithérapeute, des solutions efficaces existent pour soulager ces dysfonctionnements. De plus, l’Assurance Maladie peut prendre en charge certains frais liés à la rééducation périnéale. N’attendez plus !

5. C’est normal d’aller souvent aux toilettes. J’ai souvent envie d’uriner quand je cours ou je fais du sport, c’est normal car je dois éliminer.

Non, ce n’est pas normal. Uriner quotidiennement plus de 8 fois par jour sur une longue durée doit vous amener à consulter votre médecin. Le rythme « normal » pour aller aux toilettes est une fois toutes les 3 à 4 heures, soit 6 à 7 fois par jour.

Sentir des gouttes d’urine lorsque vous courez, vous sautez, vous toussez, vous éternuez ou quand vous riez, doit vous conduire à prendre soin de votre périnée. De même, le fait de sentir une envie d’uriner monter radipement lorsque vous avez froid, avez les pieds dans l’eau ou quand vous entendez l’eau couler, est une autre indication pathologique pour la rééducation périnéale.

6. La constipation n’est pas un problème pour le périnée.

L’effort de poussée pour évacuer les selles peut endommager, à la longue, les muscles du périnée, les rendre mois toniques, participer à leur relâchement avec pour conséquences des troubles urinaires (fuites et incontinence) et/ou sexuels, voire un risque de prolapsus car le périnée ne peut plus jouer son rôle de soutien des organes.

Pour soulager les problèmes de constipation, adoptez une position correcte sur les toilettes. Le tabouret Squatty Potty est particulièrement conçu pour la position idéale : assis sur la cuvette, jambes surélevées et pieds écartés sur le tabouret, permette de se pencher légèrement en avant pour éviter toute poussée néfaste sur le périnée.

7. Je suis trop âgée / Je suis trop jeune pour faire une rééducation périnéale.

Il n’y pas d’âge, ni de limite d’âge, pour entreprendre une rééducation des muscles de votre périnée. Bien au contraire, si vous souffrez d’incontinence urinaire ou fécale, de douleurs périnéales, de sensations sexuelles amoindries, de pesanteurs dans le bas du ventre, de descente d’organe, ne tardez pas à en parlez à votre médecin.

Plus de 30 % des femmes souffrent d’incontinence. Alors, n’ayez pas honte ! Ce sont des problèmes très fréquents et des moyens efficaces existent pour lutter contre ces troubles qui vous gâchent la vie. Le médecin est un interlocuteur privilégié pour vous guider vers la solution la mieux adaptée à vos besoins.

Il pourra, par exemple, vous prescrire des séances de rééducation périnéale à pratiquer chez une sage-femme ou un kinésithérapeute, ou l'utilisation d'un électrostimulateur périnéal en auto-traitement, chez vous.

8. Les protections hygiéniques ou les couches sont suffisantes pour les fuites urinaires.

Non ! Souvent utilisées en première intention pour pallier l’inconfort dû aux problèmes de fuites urinaires, les couches ne sont pas une vraie solution… et il n’est ni normal, ni confortable d’utiliser ces protections sur le long terme.

Des moyens réels et très efficaces existent comme la rééducation périnéale en cabinet ou à domicile, l’électrostimulation et le biofeedback, l’utilisation de boules de Geisha à poids évolutifs, de cônes vaginaux, de sondes connectées de biofeedback...

Parlez-en à votre médecin, sage-femme, gynécologue ou kinésithérapeute qui peut poser un diagnostic et vous accompagner vers la solution qui correspond le mieux à vos troubles.

9. J’ai été rééduquée après ma/mes grossesses, je n’ai plus besoin d’effectuer des exercices d’entraînement.

Après votre accouchement, vous avez pratiqué votre rééducation périnéale chez un kiné ou une sage-femme, comme vous l‘a prescrit votre médecin. Et vous avez bien fait ! Car un périnée affaibli et non rééduqué continue à s’affaiblir dans le temps.

Cependant, il est essentiel de continuer à entretenir les muscles de son plancher pelvien tout au long de la vie pour ne pas perdre les bénéfices de la rééducation post-partum. De nombreux dispositifs d’entretien du plancher pelvien sont maintenant facilement accessibles et utilisables à domicile : boules de geisha, électrostimulateurs, sondes connectées, accessoires pour Pilates et exercices de Kegel…

10. Après un accouchement par césarienne, la rééducation périnéale n’est pas nécessaire.

Si l’accouchement par voie naturelle est effectivement plus traumatisant pour les muscles du périnée que l’accouchement par césarienne, il n’en reste pas moins que la grossesse et le poids du bébé ont eu un impact non négligeable pour le plancher pelvien pendant plusieurs mois.

Il est donc tout aussi important de veiller à pratiquer les séances de rééducation périnéale prescrites par votre médecin, gynécologue ou sage-femme afin de remuscler et tonifier à nouveau l’ensemble des muscles. Plusieurs solutions peuvent vous être proposées : rééducation manuelle, rééducation par électrostimulation, biofeedback

11. Je commence la rééducation périnéale, je dois cesser le sport.

Non ! Vous pouvez tout à fait concilier rééducation du périnée et activité sportive, c’est même conseillé pour rester en bonne santé !

Toutefois, si vous souffrez de fuites urinaires, préférez des activités qui ne mettent pas à mal les muscles de votre périnée : marche rapide ou marche nordique, pratique de la planche plutôt que des crunches, yoga, Pilates et exercices de Kegel, natation... sont tout à fait indiqués.

En revanche, tous les sports qui entraînent une poussée hyperpressive des abdominaux sur le périnée sont à bannir (trampoline, basket, tennis, courses à pied, abdos classiques, sauts…). A fortiori, après une grossesse et un accouchement, les muscles périnéaux ont souffert et se sont affaiblis. Il est donc fortement recommandé d’éviter tous les sports à impact, ainsi que le port de charges lourdes… qui entraînent des poussées sur le périnée, ce qui peut provoquer des problèmes urinaires.

12. Je suis enceinte, je ne peux rien faire pour mon périnée.

Vous pouvez pratiquer des exercices de Kegel pour renforcer votre périnée. Cependant, il est contre-indiqué de porter des boules de geisha, des cônes vaginaux ou autres dispositifs.

Pour préparer le corps au passage du bébé lors de l’accouchement, vous pouvez masser le périnée avec une huile de massage spéciale périnée. Ces massages peuvent débuter au 8e mois de grossesse, à raison de 2 à 3 minutes par jour. Si vous envisagez une grossesse, vous pouvez commencer les exercices d’entraînement du plancher pelvien avant. De plus, des séances de rééducation périnéale vous seront prescrites lors de votre rendez-vous post-partum.

13. Le « stop-pipi » est suffisant, il faut le faire régulièrement pour muscler le périnée.

NON ! La technique du « stop-pipi » sert à localiser les muscles du périnée en jeu dans la miction, et se fait en dehors de la miction.

Le pratiquer régulièrement, ou plusieurs fois pendant la miction, donne une information contradictoire à la vessie qui veut se vider. Le « stop-pipi » peut entraîner une vidange incomplète, ce qui peut provoquer des infections urinaires (la prolifération des bactéries étant due à l’urine qui stagne dans la vessie) ou des fuites urinaires par débordement.

Il est essentiel de vider complètement la vessie à chaque passage aux toilettes. Pour cela, adoptez la bonne position : asseyez-vous et détendez-vous complétement !

14. L’électrostimulation périnéale, ça fait mal.

L’électrostimulation périnéale est une méthode de rééducation utilisée en cabinet, ou à domicile, qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années. Elle se pratique avec une sonde périnéale ou des électrodes reliées à un boîtier (ou un shorty type Innovo).

Les stimulations envoyées sont de très faible intensité et non douloureuses. Ce sont ces stimulations qui provoquent les contractions des muscles. Elles sont très confortables et permettent une rééducation rapide et efficace des muscles périnéaux.

15. Je peux porter mes boules de geisha toute la journée.

Non ! Le port des boules de geisha ne dure que quelques minutes dans une journée.

Vous pouvez adopter la méthode passive ou la méthode active pour entraîner les muscles de votre périnée. Les exercices doivent donc être doux et mesurés.

Porter les boules de Geisha trop longtemps a tendance à épuiser les muscles, comme pour toute pratique qui sollicite trop longtemps les autres muscles de votre corps. N'hésitez pas à consulter les pages conseils sur le périnée consacrées aux boules de geisha.

16. Les boules de geisha et les cônes vaginaux peuvent rester bloqués dans le vagin.

Non, il n’y a pas de raison. D’autant que la plupart des boules de geisha et des cônes vaginaux sont munis d’une tige ou d’un cordon pour en faciliter le retrait.

17. Je n’ai pas eu de grossesse, je ne risque pas de prolapsus (descente d’organes) / Je n’ai pas eu de grossesse, je ne risque pas de fuites urinaires.

Il est vrai que grossesses et accouchements sont les principales causes d’affaiblissement des muscles périnéaux car ils ont beaucoup été sollicités. En réalité, d’autres facteurs sont à même de fragiliser le périnée : vieillissement des tissus lors de la ménopause, constipation chronique, activités provoquant des poussées sur le périnée (pratiques intensives de sport à impact, port de charges lourdes…), toux fréquentes, surpoids, certaines malformations congénitales ou opérations chirurgicales.

C’est pourquoi fuites urinaires et/ou prolapsus peuvent survenir chez les femmes n’ayant jamais vécu de grossesse. Descente d’organe et fuites urinaires peuvent devenir très handicapantes, provoquer une gêne et avoir un impact sur la qualité de vie. La rééducation périnéale et le port de pessaires sont souvent des solutions prescrites par les médecins pour les premiers stades de prolapsus. Les pessaires apportent, en général, un réel soulagement et un meilleur confort dans les activités quotidiennes. Pour en savoir plus : Prolapsus : pourquoi et comment utiliser un pessaire ?

18. J’ai un périnée en béton ! Si mon périnée est très musclé, il ne peut rien m’arriver !

Un périnée trop musclé perd en élasticité et ne peut plus remplir ses fonctions naturelles facilement. Certains symptômes peuvent y être liés : tension et douleurs dans le bas du ventre et du dos, vaginisme, constipation chronique, troubles sexuels…

Il est donc conseillé d’avoir un périnée tonique et musclé mais sans excès. Si les séances d’exercice du périnée sont recommandées pour toutes et tous pour retrouver bien-être et sexualité épanouie, il reste important de prendre conscience des différents muscles en jeu. De nombreuses solutions et accessoires aident à cette prise de conscience : boules de geisha, accessoires Pilates et gymnastique périnéale, appareil biofeedback, entre autres.

19. La rééducation périnéale, c’est ennuyeux !

La rééducation périnéale et l’entraînement du plancher pelvien peuvent devenir ennuyeux et lassant dans la durée. Heureusement, il existe maintenant des sondes et appareils connectés qui offrent la possibilité de pratiquer des exercices d’entraînement sans s’ennuyer et de manière tout à fait ludique !

Le dispositif est relié à une application sur smartphone, le périnée est représenté dans des jeux interactifs pour suivre son travail en temps réel. Pour les femmes, il existe les sondes périnéales connectées et pour les hommes le BOOST, un dispositif non invasif doté d'un coussinet connecté.

20. La rééducation périnéale ne sert qu’à apprendre à contracter les muscles.

Non ! la rééducation périnéale sert à muscler, à retonifier les muscles périnéaux en apprenant à les contracter ET à les relâcher. C’est d’ailleurs le fondement de tous les exercices de Kegel.

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