Descente d'organes : les opérations
08 Mai 2014 | par Périnée Shop | Prolapsus - Descente d'organe
On distingue 3 niveaux de prolapsus : le stade I correspond à une descente minime, tandis que le stade II indique un glissement plus prononcé mais les organes sont encore situés à l'intérieur du vagin. Quant au stade III, le plus gênant, il désigne une extériorisation franche d'un ou des organes pelviens (vessie, rectum, utérus).
Face à un prolapsus, toutes les intéressées ne réagissent pas de la même manière. Les manifestations du trouble varient considérablement de l'une à l'autre. Il peut même arriver qu'aucun symptôme flagrant ne soit à déplorer, ce qui ne facilite pas le diagnostic. Par ailleurs, le ressenti est une affaire très personnelle. Ainsi, certaines femmes n'ont pas de peine à contourner le dysfonctionnement en ayant recours à des traitements dits "conservateurs" (rééducation périnéale, meilleure hygiène de vie, pessaire), qui ne le guérissent pas forcément, mais aident à atténuer ses désagréments, certes bénins, mais très inconfortables (incontinence urinaire, sensation de boule au niveau du vagin, pesanteur pelvienne). D'autres patientes, au contraire, refusent de devoir pallier le problème continuellement, n'acceptant pas de se sentir diminuées. Dans ce contexte précis, et si aucune contre-indication ne s'y oppose (maladie, grossesse, santé précaire, âge), le professionnel de santé (obstétricien, urologue), que l'on ne manquera pas de consulter, pourra être amené à proposer l'option chirurgicale.
Deux types de techniques, aussi efficaces l'une que l'autre, sont utilisées pour opérer un prolapsus.
D'une part, la "promo-fixation", surtout privilégiée chez les sujets jeunes, consiste à retenir les organes grâce à une bandelette servant de "bretelle". Elle est pratiquée par voie abdominale, généralement par cœliochirurgie, une méthode faiblement invasive, avec caméra miniature.
D'autre part, il est aussi possible d'opter pour la voie vaginale, afin de placer un filet de soutien. À noter que le choix du chirurgien pour l'une ou l'autre des méthodes dépend de multiples facteurs, parmi lesquels l’âge de la patiente, ses habitudes de vie et l'importance de son prolapsus.
Ajouter un commentaire
À lire également
Catégories
- Le périnée
- Rééducation périnéale
- Les conseils de Catherine, sage-femme
- Le périnée chez l'homme
- Accessoires pour la rééducation du périnée
- Grossesse, accouchement et périnée
- Assurance Maladie et mutuelle santé
- Electrostimulation périnéale
- Gymnastique périnéale
- Prolapsus - Descente d'organe
- Vaginisme - Douleurs intimes
- Divers
Commentaires récents
Je suis porteur d'une prothèse cardiaque et j'ai des fuites urinaires. L'utilisation d'un appareil TENS ne va t-il pas interférer avec mon…
par Simonin sur Urgenturie et stimulation du nerf tibial : une solution qui fait ses preuves !
Exercice facile a faire et je vois le changement
par Ben-addi sur Aller plus loin que les exercices de Kegel avec les abdos hypopressifs
Bonjour, sous conseille de ma sage femme pour des fuites urinaires en plus de kiné, j'ai acheté les tonic balls chez "périnée shop".…
par sonia sur Boules de geisha : tout savoir !