Le prolapsus : ses causes, ses conséquences
06 Janvier 2014 | par PérinéeShop | Prolapsus - Descente d'organe

Les facteurs de risque
Concrètement, un prolapsus se nourrit d'une série de situations et de comportements à risque, nocifs pour le périnée. On pense principalement aux grossesses et aux accouchements par voie basse, mais également aux pratiques sportives malmenant les abdominaux, aux activités professionnelles pénibles, à la prise de poids rapide, à la constipation, ou encore au tabagisme qui donne souvent lieu à une toux chronique. Très vulnérables et peu protégés, les muscles du périnée réagissent mal face à ces situations qui s'entremêlent parfois. Affaiblis, ils commencent par ne plus assurer correctement la continence, et des fuites urinaires apparaissent.
L'importance de la rééducation
A ce moment, une rééducation s'impose, d'autant plus qu'elle peut être totalement prise en charge par l'Assurance Maladie. Malheureusement, il arrive souvent que l'on sous-estime l'importance des symptômes et qu'on laisse faire, soit par méconnaissance, soit par honte. Or, comme le périnée ne peut pas se retonifier seul, les dysfonctionnements perdurent. Modestes et supportables peut-être au début, ils ne vont cesser de s'amplifier à chaque nouvelle poussée ou pression abdominale, tandis que d'autres vont éventuellement apparaître (gêne au niveau du bas-ventre, sensation de pesanteur, douleurs lors des rapports sexuels), annonçant un affaissement des organes du petit bassin (vessie, rectum ou utérus) : c'est le prolapsus tant redouté qui peut survenir plusieurs années après le début de l'atteinte. Dès lors, une rééducation périnéale est automatiquement proposée.
Si l'opération est nécessaire, ne pas dramatiser
On peut aussi envisager une opération dans les cas les plus sérieux. Toutefois, pour celles qui sont réticentes à l'idée d'opter pour cette solution ultime ou qui souhaitent encore attendre, il est aussi possible d'avoir recours à un pessaire que l'on dispose dans le vagin et qui va soutenir les organes en cas de pressions abdominales. Toutefois, s'agissant d'un dispositif médical, il convient d'en parler avec son médecins, sa sage-femme ou son kinésithérapeute avant d'y avoir éventuellement recours, car des contre-indications existent.
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2 Commentaires
Une personne agée en bonne sante générale n'a pas le droit à l'intervention chirurgicale. Je suis dans le cas et ne comprends pas qu'on préfère laisser se dégrader la situation pour arriver à des manifestations insupportables. On recommande d'entretenir une voiture, pourquoi on refuse d'entretenir un individu qui par ailleurs roule très dignement à l'âge de bientôt 85 ans?
Le pessaire aide beaucoup les femmes qui ne peuvent/ne veulent pas être opérées, et leur permet d'être vraiment soulagées au quotidien. N'hésitez pas à en parler avec votre gynécologue ou votre urologue. Bien à vous
je consulte très bientôt un chirurgien en vue de cette intervention et j ai hate