Incontinence : en venir à bout de façon agréable

En effet, derrière les (désormais fameuses) boules de geisha se cache aussi un dispositif de rééducation périnéale relativement efficace contre les fuites urinaires peu sévères et surtout particulièrement adapté à l'entretien du plancher pelvien, à titre préventif.

Sans pour autant être considérées comme des dispositifs médicaux au même titre que les électrostimulateurs et autres sondes vaginales, les boules de geisha, encore appelées beads ou smartballs, n'en restent pas moins très appréciées par les professionnels de santé qui les recommandent sans problème à leurs patientes en complément d'un traitement contre l'incontinence urinaire.

Très simples à utiliser

Très simples à mettre en place puisqu'elles s'insèrent et se retirent comme un tampon hygiénique, les boules de geisha se déclinent en plusieurs tailles et poids pour s'adapter à tous les types de publics, même à celui des femmes n'ayant jamais eu d'enfant ou présentant un vagin étroit. Ensuite, côté maniement en vue d'une rééducation, là encore, c'est la facilité qui prédomine.

Seulement quelques minutes d'exercice par jour

Ainsi, à raison de quelques minutes par jour, les beads s'utilisent soit au cours d'exercices spécifiques, dits exercices de Kegel, soit dans le cadre des activités quotidiennes, à condition d'être toujours en mouvement (en faisant ses courses ou son ménage, en promenade, etc.). C'est le fait de les sentir bouger qui force les muscles du plancher pelvien à se resserrer instinctivement pour éviter qu'elles ne ressortent du vagin. Au final, cette gymnastique, qui consiste en une succession de contractions et de relâchements, aide les femmes à reprendre conscience de leur périnée, tout en leur procurant d'agréables sensations grâce aux petites billes dont les smartballs sont composées et qui vibrent doucement à chaque mouvement.

Utiles... et agréables

L'atout majeur des boules de geisha est qu'elles allient l'utile à l'agréable. C'est ce qui leur confère une dimension distrayante qui dédramatise nettement la situation, surtout lorsque l'on est dans le cadre d'une rééducation plus ou moins forcée, et donc contraignante. De fait, il serait dommage de s'en priver... d'autant plus qu'elles sont d'un coût abordable et s'entretiennent aisément.

Toutefois, avant de se lancer, il est indispensable d'en parler à son médecin, son gynécologue ou son kinésithérapeute car il existe malgré tout de rares contre-indications.