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Vélo et périnée : quels sont les dangers ?

15 Juillet 2013 | par Périnée Shop | Divers

Vélo et périnée : quels sont les dangers ?

Les beaux jours reviennent et, avec eux, l'envie de ressortir les vélos remisés au garage pendant ce long hiver. Mais, après réflexion, l'idée ne nous séduit plus autant car elle réveille en nous quelques souvenirs plus ou moins désagréables : ceux de notre dernière escapade qui nous a valu plusieurs jours sans pouvoir nous asseoir correctement !

Effectivement, si le vélo offre de nombreux avantages, comme ceux d'être bénéfique pour le cœur, de renforcer la capacité respiratoire, d'aider à perdre du poids, de remodeler la silhouette et d'être très accessible financièrement, l'activité présente aussi quelques aspects moins glorieux.

Les cyclistes de compétition et autres grands amateurs de VTT les connaissent bien, eux qui sont régulièrement confrontés aux problèmes de frottements, d'écrasements ou encore de chocs, qui les prédisposent à divers troubles cutanés et fonctionnels, essentiellement localisés au niveau de la zone intime (irritations, inflammations des follicules pileux, kystes, difficultés à la miction, dysfonctionnement érectile, etc.). Le souci est que ce sport se pratique assis et sollicite énormément le siège qui comprend notamment les muscles du périnée. Or, ces derniers, relativement fragiles, encaissent mal les fortes pressions à répétition et finissent par donner des signes de relâchement (problèmes urinaires ou génitaux). Et si les hommes sont souvent impactés, les femmes ne le sont pas moins puisqu'elles développent des troubles similaires tout aussi gênants (irritations, baisse de la sensibilité vaginale, fuites urinaires, etc.).

Heureusement, cet aperçu des possibles effets délétères du vélo sur le périnée peut être nuancé. En effet, les manifestations traumatiques les plus sérieuses s'observent essentiellement dans le cadre d'une pratique intensive et régulière (au minimum 2 heures, plusieurs fois par semaine). En revanche, si l'activité reste occasionnelle, elle n'a guère d'incidence sur le périnée, sinon celle de provoquer quelques douleurs mal placées mais finalement vite oubliées.
 
Toutefois, quel que soit le contexte, il est toujours intéressant de chercher à limiter les désagréments. Et pour ce faire, il suffit généralement d'observer quelques règles de bon sens qui consistent notamment à équiper son vélo d'une selle adaptée (surtout pas trop molle), à ne pas forcer dès la reprise, à adopter une position correcte en répartissant mieux le poids du corps pour limiter les pressions, et enfin, à entretenir régulièrement son plancher pelvien grâce aux techniques de rééducation périnéale.

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